À propos du livre
Cher Léon est le prolongement d’un blog publié entre le 10 mars et le 22 mai 2016
Il y a 20 ans, en 1996, j'ai commencé à documenter l'histoire de ma famille qui a échappé à la Shoah en se réfugiant aux Etats-Unis pour la branche maternelle et dans le centre de la France pour la branche paternelle.
Mes deux grands-pères se nommaient Léon, j'aime ce prénom comme j'ai aimé ces deux hommes importants dans ma vie
Cher Léon prend la forme d’une correspondance avec un de mes grands-pères et est né d'une envie de partager mon journal de recherche en parallèle de ma quête du destin d'une jeune femme née en 1926 et décédée en 1948. Elle s'appelait Alice et était la sœur aînée de ma mère. Sa mort était entourée d'un grand mystère, son nom n'était prononcé que précédé de "pauvre".
Pauvre Alice parce qu'elle était morte, pauvre Alice parce qu'elle était pitoyable, pauvre Alice parce qu'elle était regrettée? Rien n'était clair, tout était tabou, un silence coupable entourait le destin d'Alice.
Pour moi cette chère Alice restait une tante inconnue que ma mère n'évoquait que rarement et dont le nom m'avait été transmis comme deuxième prénom. Il ne reste qu'une ou deux personnes vivantes ayant peu connu Alice.
Pendant la période de la rédaction du blog j’ai appris que mon cancer entrait dans sa phase terminale. Les billets reflètent l’approche de ma fin de vie et l’histoire d’Alice et de notre famille.
Il y a 20 ans, en 1996, j'ai commencé à documenter l'histoire de ma famille qui a échappé à la Shoah en se réfugiant aux Etats-Unis pour la branche maternelle et dans le centre de la France pour la branche paternelle.
Mes deux grands-pères se nommaient Léon, j'aime ce prénom comme j'ai aimé ces deux hommes importants dans ma vie
Cher Léon prend la forme d’une correspondance avec un de mes grands-pères et est né d'une envie de partager mon journal de recherche en parallèle de ma quête du destin d'une jeune femme née en 1926 et décédée en 1948. Elle s'appelait Alice et était la sœur aînée de ma mère. Sa mort était entourée d'un grand mystère, son nom n'était prononcé que précédé de "pauvre".
Pauvre Alice parce qu'elle était morte, pauvre Alice parce qu'elle était pitoyable, pauvre Alice parce qu'elle était regrettée? Rien n'était clair, tout était tabou, un silence coupable entourait le destin d'Alice.
Pour moi cette chère Alice restait une tante inconnue que ma mère n'évoquait que rarement et dont le nom m'avait été transmis comme deuxième prénom. Il ne reste qu'une ou deux personnes vivantes ayant peu connu Alice.
Pendant la période de la rédaction du blog j’ai appris que mon cancer entrait dans sa phase terminale. Les billets reflètent l’approche de ma fin de vie et l’histoire d’Alice et de notre famille.
Site Web de l'auteur
Caractéristiques et détails
- Catégorie principale: Biographies et mémoires
-
Format choisi: 15×23 cm
# de pages: 248 -
ISBN
- Couverture souple: 9781367617445
- Date de publication: juin 02, 2016
- Langue French
- Mots-clés Alsace, alsacien, histoire, guerre 39-45, shoah, réfugiés, émigration, New York
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À propos du créateur
Manuela Wyler
France
Manuela Wyler, 56 ans depuis peu, j’ai eu plusieurs carrières dont une comme scout d’archives (tu vois un scout en short ? Non ça n’est pas ça ! Pense à un indien (d’Amérique) qui suit une piste, c’est ça scout d’archives, tu pistes les archives) et chercheuse en histoire contemporaine. Ma spécialité : trouver les traces qu’ont laissées les réfugiés juifs pendant la période 1933-1948. J’ai dirigé de nombreux projets de numérisation d’archives et de création de bases de données, celui de Jewishtraces a été lancé en 2007.